PREMIERS VOEUX DE MARINA ET MARIA

PREMIERS VOEUX DE MARINA ET MARIA

Le 15 août, nous avons prononcé nos premiers vœux dans l’église paroissiale de St. Pedro, à Palmela, au Portugal. Nous avons pu célébrer avec nos sœurs, notre famille et nos amis une fête qui, nous le savons, n’est pas seulement la nôtre. C’est un cadeau !

Nous partageons avec vous quelques mots du Père Miguel Almeida, SJ, Provincial des Jésuites au Portugal, qui a célébré l’Eucharistie des vœux et qui expriment très bien ce à quoi nous nous sentons appelées dans notre vie de Sœurs.

Aimer, c’est vivre pour de vrai.

“L’amour est aussi fort que la mort. Mais en même temps, nous savons que rien ne génère plus de vie que l’Amour. L’amour a ces deux côtés : lorsque nous parvenons vraiment à aimer, il y a plus de vie autour de nous – qui est mort est ressuscité, il y a plus de vitalité – mais en même temps, qui aime meurt. Aimer, c’est vivre pour de vrai. Et vivre sérieusement, c’est mourir (…).

L’amour est une décision. (…) Faire des vœux est votre expression concrète de vivre l’amour : de vivre la vie et de vivre la mort. (…) Ces vœux ne sont pas pour vous, ils sont l’expression d’une offrande, d’un service. Ils sont pour le monde”.

Un cœur peut faire bouger un autre cœur

“Je pense qu’il n’y a qu’une seule réalité qui peut émouvoir le cœur humain, qui peut vraiment le faire bouger. Cette réalité est un autre cœur. Il existe de nombreuses causes qui peuvent nous émouvoir : l’argent, la carrière professionnelle, l’épanouissement personnel… Mais pour émouvoir profondément et totalement le cœur humain, il faut un autre cœur.

Vous êtes des Ancelles du Sacré-Cœur. Pas vôtre cœur, mais celui de Jésus. Parce que c’est son Cœur qui vous a poussé à commettre cette folie”.

Un Cœur Universel

« Vous disiez que ce que vous demandez aujourd’hui, comme le dit la première lecture, c’est que Jésus grave votre cœur sur le sien et que le cœur de Jésus soit gravé sur le vôtre. Le cœur de Jésus est un cœur où nous avons tous notre place. Tous. Et tous, veut dire tous. Ceux qui sont différents, ceux qui pensent différemment de nous, ceux qui pensent contre nous… tous ont leur place en Lui. Et avoir un cœur de la taille du cœur de Jésus, c’est désirer que dans mon cœur il y ait de la place pour tous. C’est pourquoi dans l’Évangile, lorsque Marie se rend compte qu’elle est enceinte de Jésus, la première chose qu’elle fait c’est de quitter la maison et d’aller à la rencontre de ceux qui sont dans le besoin. Ainsi surgit l’élan. Lorsque nous découvrons Jésus-Christ en nous, nous nous sentons poussés vers une rencontre avec les autres ; vers la traversée des montagnes. C’est pourquoi il n’y a rien qui nous touche plus, comme je l’ai dit, que le cœur. Et si ce cœur est le cœur de Jésus, nous sommes bien gardés”.

C’est ainsi que nous commençons ce temps nouveau : avec le désir de vivre sérieusement, qu’un seul cœur anime le nôtre et en fasse un cœur universel, comme le sien. Tout comme il nous a donné la grâce de le désirer, nous avons confiance qu’il nous donnera la grâce de le vivre.

Maria Abecasis, aci y Marina Vázquez, aci